dimanche 24 janvier 2010

THE PARTY - 1968


Entre Tati et le cartoon
Basé sur les pantomimes de Sellers dans une salle de jeux géante, le film navigue entre élégance et burlesque.

Birdy Nam Nam
Dès l’arrivée de Hrundi V. Bakshi, en provenance d’Inde et venu faire de la figuration dans un remake de Gunga Din, le film « explosif » tourne au jeu de massacre.
Gags de carnaval, destructions globales, ça n’arrête jamais. On peut parler de violence comique.

Ronde pop
Bakshi agit comme Peter Pan mais à chaque fois le résultat c’est Die Hard mais en version Mary Poppins !
Edwards a cette faculté de filmer des scènes de catastrophes avec goût : Tout est détruit mais les débris seraient vendus rapidement chez Christie’s.

Régression et folie collectives
Tout le monde tombe crescendo dans le délire. Sauf le producteur qui constate les dégâts.
C’est en fait le seul adulte du film qui est complètement perdu dans la cour de récréation.
Ce film est épuisant.

Bakshi est un ange exterminateur mais il est le seul à penser que c’est tout de même très dangereux d’accrocher un Chagall dans la salle de bains…
Dès qu’il sent que ses bêtises vont êtres découvertes, il est déjà ailleurs, pour ne pas se faire gronder.

Plan-séquence
A vouloir faire son Hulot, Edwards réussit une véritable ronde burlesque où le gag se dépasse lui-même, on pense se reposer un moment, mais le gag suivant est toujours un ton au-dessus.

Nothing to lose
Le jour se lève, on va enfin pouvoir respirer puis dormir, en regrettant de ne pas avoir été invité à The Party.

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