Liliom Zadowski est un homme à la dérive mais qui possède un grand succès auprès des femmes. Elles ne savent rien lui refuser. C'est ainsi qu'il rencontre la jeune Julie Boulard, une petite bonne aux yeux naïfs. C'est le grand amour. Mais un jour, le héros apprend que Julie attend un enfant, leur enfant. Peu après cette nouvelle, il se suicide pour échapper à la police.
C'est alors que des agents de la « police céleste » viennent le chercher, Liliom monte vers le paradis, il arrive à un immense commissariat où un agent moustachu lit, méfiant, le "Paradis-midi", grand quotidien de l'actualité divine. Il est condamné à 16 ans de purgatoire.
Liliom désire avant tout savoir si son enfant qui va naître, est un garçon ou une fille. Puis, ayant appris que ça allait être une fille, il demande à redescendre sur Terre pour s'en occuper...
Dans la filmographie de Fritz Lang, Liliom s’inscrit entre deux périodes importantes : fuyant l’Allemagne nazie, le réalisateur s’installe un an à Paris et accepte de tourner une nouvelle adaptation de la pièce de Ferenc Molnár avant de partir s’établir aux Etats-Unis.
Liliom est un film français qui paraît plus mineur que les autres films de Lang de cette époque mais on y retrouve la volonté du réalisateur d’explorer la psychologie de ses personnages, avec toujours une importance donnée au sentiment de culpabilité.
Le contexte social y joue aussi un rôle sous-jacent mais important, à l’instar de M. ou des Mabuse, et on retrouve aussi la même notion d’aveuglement des institutions. Par les décors, le jeu des acteurs, Liliom montre sans doute un peu trop ses origines théâtrales. Il faut saluer la belle performance de Charles Boyer qui sait toujours aussi bien mêler séduction et cruauté dans le même personnage.
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