Les Etats-Unis d’Amérique, dans les « rugissantes » années 20. Deux adolescents, Nathan Aaronson, dit Noodles, et son ami Max Kowansky, se livrent à de fructueux petits trafics dans le quartier juif new-yorkais, le Lower East Side, en compagnie de Patsy Goldberg, Philip « Cockeye » et le jeune Dominic.
Un jour, ce dernier est abattu au cours d’une rixe avec la bande à Bugsy.
Noodles va passer de longues années en prison et penser à son premier amour Deborah, et à sa sortie, il trouvera le pays transformé : ses copains se sont enrichis grâce à la Prohibition mais ne l’ont pas oublié… mais il y a un traître parmi eux. Il faudra du temps et des larmes à Noodles pour découvrir qu’il s’agit de Max, devenu président d’un puissant syndicat.
Une fresque monumentale aux noirceurs calculées.
Cette « gangster story » est un conte cruel qui brosse un vaste tableau de l’évolution de la société américaine d’hier, d’aujourd’hui, de toujours, à travers les destins croisés d’une bande de kids devenus une bande de caïds.
Une fresque romantico-historique, qui magnifie l'Homme, prisonnier de l'Histoire, et non le voyou.
Une dimension épique : 45 ans d’histoire américaine.
Un puzzle de flash-back, des effets sonores et lumineux hallucinants
Lors du premier flash-back, le téléphone sonne 22 fois !
Les phares des voitures sont rouges, mais ils sont blancs quand c’est un flash-back en contrechamp !
Un filtre ocre est appliqué quand New York est filmé dans les années 20, les années de la Prohibition sont filmées en noir et blanc et Noodles sort de prison en couleurs.
Les sons sont placés avec une précision de virtuose : pendule, bruits de pas, de clé, de cuillère, de moteur.
Une partition inoubliable - La flûte de Pan
La bande originale est l'œuvre d'Ennio Morricone, complice habituel de Sergio Leone, pour qui il a écrit cette partition mélancolique plus d'une dizaine d'années avant le début du tournage et qui, au terme d'une longue maturation, est devenu l'un des plus grands classiques de la musique de film.
Un tournage interminable
Le tournage dura plus d'un an avec de nombreuses prises de vue en extérieur à New York, Toronto, Rome et Venise. Le budget de production explosa, dépassant les prévisions de trois millions de dollars. Le film fut finalement achevé en juin 1984.
Une version US tronquée
Sergio Leone avait passé un contrat avec les studios Warner s'engageant à livrer un film de 2h45. Constatant que le résultat final durait 4h25, la major demanda au producteur Arnon Milchan de procéder à de nombreuses coupes pour respecter ce qui avait été décidé au départ. Les Américains auront donc droit à une version tronquée, beaucoup moins intéressante que la version intégrale dont ont bénéficié les Européens.
Un désastre financier
Il était une fois en Amérique, qui nécessita finalement un investissement de 30 à 40 millions de dollars, se solda par un véritable échec commercial aux Etats-Unis. Le film n'y fit que 2,5 millions de dollars de recettes.
Un caméo de Sergio Leone
Sergio Leone fait une brève apparition à l'écran en guichetier.
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